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Les deepfakes, le nouveau visage des usurpations d'identité?

  • Photo du rédacteur: Hoorus
    Hoorus
  • 21 déc. 2023
  • 2 min de lecture



En alertant ses lecteurs sur les détournements de l’IA par certaines organisations criminelles spécialisées dans les escroqueries à grande échelle ( https://www.leparisien.fr/high-tech/intelligence-artificielle-comment-les-hackers-et-les-escrocs-detournent-deja-cette-technologie-20-12-2023-UCTZBG5NJ5EPPB7RNIHULRVZLM.php) le quotidien Le Parisien a rappelé les faiblesses, des protections antifraudes actuellement mises en œuvre par les principaux acteurs de l’économie.

 

Pour lutter contre le fléau des usurpations d’identité, de nombreux acteurs du crédit ont intégré à leurs processus digitaux des outils de reconnaissance faciale dynamique.

 

La fiabilité de cette technologie est désormais remise en cause.

 

En effet, Les technologies des deepfakes, rendues célèbres par leurs capacités de manipulation audiovisuelle, s'érigent désormais en une menace sérieuse pour les systèmes de reconnaissance faciale biométrique.

 

Des chercheurs de l'Université de Stanford ont récemment publié une étude soulignant la vulnérabilité croissante des systèmes biométriques. En exploitant des modèles génératifs adverses, les deepfakes peuvent générer des visages synthétiques indiscernables, duper les capteurs et contourner les mécanismes de sécurité. Cette capacité remet en question l'efficacité des dispositifs actuels de reconnaissance faciale.

Des experts de l'Institut de Recherche en Informatique de Paris ont récemment partagé des conclusions analogues, mettant en lumière la sophistication grandissante des algorithmes utilisés dans les deepfakes, compromettant ainsi l'efficacité des dispositifs de sécurité basés sur la reconnaissance faciale.

 

La menace est également perçue au niveau institutionnel, comme en témoigne une récente interview du responsable de la sécurité informatique du FBI dans le New York Times. Il a alerté sur le risque de voir des acteurs malveillants utiliser des deepfakes pour infiltrer des systèmes sécurisés, notamment ceux basés sur la biométrie faciale, en compromettant l'identification des individus.

En France, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a également alerté sur la nécessité d'anticiper les potentielles failles dans les systèmes de biométrie faciale. Elle a mis en garde contre la sophistication croissante des attaques utilisant des deepfakes et a encouragé le développement de contre-mesures adaptées.

 

Ainsi, à l’heure de la montée en puissance du phénomène des escroqueries à la mule, il semble que les usurpations d’identités constituent toujours une menace à prendre très au sérieux.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

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